Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Français and co...

Français and co...
Archives
3 décembre 2010

SEQUENCE 3 : VERS LE THEATRE MODERNE ( Vocabulaire)

LE VOCABULAIRE DE THEATRE

Acte : Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action. Traditionnellement, une pièce se divise en trois ou cinq actes, eux-mêmes découpés en scènes.

Aparté : Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre). 

Catharsis : Effet de purgation des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique non distanciée. 

Chœur : Groupe - ou groupes alternés - chargés d'intervenir collectivement dans une pièce de théatre.

Comédie : Action scénique qui provoque le rire par la situation des personnages ou par la description des mœurs et des caractères, et dont le dénouement est heureux. 

Didascalie : Indication scénique (souvent mise en italiques) qui est donnée par l'auteur, et qui peut concerner les entrées ou sorties des personnages, le ton d'une réplique, les gestes à accomplir, les mimiques etc. Le texte théâtral se compose en fait de deux éléments: les didascalies et les dialogues.

Dramaturge : Auteur d'un texte dramatique.

Exposition :  Informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation soit évaluée et l'action comprise.

Farce : Comédie triviale souvent caractérisée par une tromperie, et se terminant tout aussi souvent par une bastonnade.

Fatalité : Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable. La fatalité est un moteur de la tragédie grecque. 

Mimésis : Imitation ou représentation d'une chose. 

Mise en scène : Ensemble des moyens d'interprétation scénique (scénographie, musique, jeu...); activité qui consiste à agencer ces moyens. Articulation entre le travail d'un maître d'œuvre et celui de chacun des artistes qui concourent à l'œuvre; transposition - et non traduction - d'une écriture dramatique en écriture scénique.

Monologue : Scène parlée, à un personnage; discours apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n'attend pas de réponse. Dans l'analyse du discours théâtral, il est considéré comme une une variété du dialogue (ex. : monologues d'Yvon Deschamps et de Sol. 

Parodie : Pièce ou fragment de pièce du genre burlesque où l'on travestit une ou des pièces nobles. 

Pathétique : Mode de réception du spectacle provoquant la compassion.

Pragmatique : Étude de la parole en ce qu'elle vise à agir sur les intervenants. 

Prologue : Partie de la pièce qui, chez les Grecs, précède l'entrée du chœur.

Quatrième mur : Dans le théâtre naturaliste : mur imaginaire séparant la scène de la salle.

Quiproquo : Situation de méprise qui fait prendre un personnage - ou une chose - pour un autre.

Réplique : Réponse à un discours; riposte; texte dit par un personnage au cours d'un dialogue.

Rhétorique : Terme alternativement employé pour désigner l'art de persuader, le catalogue des figures de style et les jugements d'école sur le discours artistique et littéraire.

Satire : Écrit, discours qui s'attaque à quelque chose, à quelqu'un, en s'en moquant.

Scène : Terme désignant l'espace de jeu et ses dégagements, par rapport à la salle où se tient le public. Partie, division d'un acte où il n'est prévu aucun changement de personnages.

Situation d'énonciation : Lieu et circonstances de production d'un acte d'énonciation, tant dans la lecture du texte dramatique que dans la mise en scène.

Soliloque : Discours d'une personne qui se parle à elle-même; monologue intérieur. Discours d'une personne qui, en compagnie, est seule à parler ou semble ne parler que pour elle.

Stichomythie : Dialogue de tragédie où les interlocuteurs se répondent vers pour vers.

Tragédie : Action scénique dont les péripéties sont mues par la fatalité et dont le dénouement est généralement funeste.

Tragi-comédie : . Tragédie dont l'action est romanesque et le dénouement heureux.

Unité d'action : Caractère d'une pièce dont la matière narrative s'organise autour d'une fable principale à laquelle les intrigues annexes sont logiquement rattachées. Les romantiques ont maintenu la nécessité classique de l'unité d'action.

Unité de lieu : Caractère d'une pièce qui, suite à une mise en question des mansions présentées en parallèle sur les praticables médiévaux, se déroule dans un seul espace scénique. Les romantiques ont mis en question cette règle de la Renaissance, mais elle est quand même souvent respectée.

Unité de temps : Caractère d'une pièce dont l'action dramatique se déroule sur une durée ne dépassant pas celle de la représentation, ou celle d'une révolution du soleil. Les romantiques ont également mis en question la nécessité classique de l'unité de temps, mais elle est, elle aussi, souvent respectée.

 

Publicité
23 octobre 2010

Petit rappel et BONNES VACANCES!!

Je vous rappelle les devoirs pour la rentrée : Lire " La machine infernale" de Jean Cocteau ( teste de lecture le 08 novembre!!), et une rédaction à préparer

ET A TOUS JE SOUHAITE D'EXCELLENTES VACANCES DE LA TOUSSAINT

halloween2pk6

17 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT (les temps du récit)

I. LES TEMPS DU RECIT.

Pour raconter au passé, on utilise souvent l'imparfait et le passé simple.

1.  Le passé simple sert à désigner les actions des personnages, ce qui fait avancer l'histoire.
C'est le 1er plan du récit.

Ex.: Les marins appelèrent au secours et se jetèrent à la mer .

Les actions au passé simple sont achevées. Elles sont parfois accompagnées d'un indicateur de temps.

Ex. : Pendant un long moment, il resta là.
Ex. : Soudain il retint un cri de joie en sentant une échelle sous ses mains.


2.  L'imparfait représente le décor ou les portraits des personnages (temps de la description).
C'est l'arrière plan du récit.

Ex.: La pluie faisait rage.

L'imparfait exprime des actions en train de se dérouler et dont la durée n'est pas précisée.

Ex.: Lukos était debout.

12 octobre 2010

SEQUENCE 2 : LE RECIT (les paroles rapportées)

  1. Les paroles rapportées directement.

Les paroles qui sont rapportées directement, se présentent sous forme de dialogue, avec une ponctuation spécifique. Les phrases sont annoncées par deux points et souvent encadrées par des guillemets. On peut aussi changer d'interlocuteur par un saut à la ligne et un tiret.

Exemple 1 :

La jeune fille annonça : « Une ombre est apparue à ma chambre cette nuit »

Exemple 2 :

    - Je ne vous crois pas!

  •         - Que vous me croyez ou non, cela m'est bien égal, je sais ce que j'ai vu!
    • Dans le dialogue, on peut insérer une proposition incise, qui permet de rappeler quel interlocuteur s'exprime.

      Exemple 1 :

      «  Oui Monsieur, dit la secrétaire »

      Exemple 2 :

      -Tu plaisantes?

      -Mais bien sur que non, s'exclama la jeune fille, je t'assure que je suis sérieuse!

        1. Les paroles rapportées indirectement.

        Lorsque les paroles sont rapportées indirectement, le dialogue et sa ponctuation disparaissent. Elles sont intégrées au texte grâce à des verbes introducteurs et à des propositions subordonnées conjonctives introduites par « que ».

        Exemple :

        « Il ne viendra que demain » ( style direct ) Il assure qu'il ne viendra que demain.

        Quand on passe une question du style direct au style indirect, on utilise un verbe introducteur et une proposition subordonnée interrogative indirecte.

        Exemple :

        « Quand aura lieu le départ » (style direct) Il aimerait savoir quand le départ aura lieu.

        12 octobre 2010

        SEQUENCE 2 : LE RECIT (le vocabulaire du récit)

        I. Le vocabulaire du récit :

        Incipit : Début d'un roman dans lequel on trouve le plus souvent la présentation des personnages, de l'action, du temps et de l'époque.

        Retour en arrière : Figure de style qui consiste à interrompre le récit pour revenir sur un évènement passé. Le but est d'apporter des renseignements supplémentaires qui éclairent l'histoire.

        Anticipation: Figure de style qui consiste a raconter en avance la fin du récit en totalité ou partiellement pour créer un effet de suspense.

        Ellipse : Figure de style qui consiste à passer sous sillence, un certain lapse de temps dans un récit afin de ne garder que les passages importants pour la narration.

        Champ lexical : ensemble des mots appartenant à un même thème, à une même notion.

        Publicité
        10 septembre 2010

        Liens vers le clip d'Olivia Ruiz : J'traine des pieds

        9 septembre 2010

        Rappel de révisions pour le TTL du 13.09.10

        Le TTL portera sur :

        - La leçon sur l'autobiographie

        - Les valeurs du présent

        - Un exercice de réécriture

        9 septembre 2010

        Séquence 1 : L'autobiographie ( leçon : Les valeurs du présent de l'indicatif)

        Les valeurs du présent de l’indicatif

        I) Les trois grandes valeurs :

        Exemples

        Valeurs

        Quand est-il utilisé ?

        Je me montre bien décidé à ne fuir qu’avec elle : je saisis son bras et hâte son pas.

        Présent de narration

        On l’utilise pour raconter un fait passé à la place du passé simple. Le récit est ainsi plus vivant car le lecteur a l’illusion d’assister en direct à une scène qui s’est déroulée dans le passé.

        Depuis plusieurs jours, on avait ressenti des signes avant-coureurs d’un tremblement de terre, mais sans en être effrayés car c’est chose courante en Campanie.

        Présent de vérité générale

        On l’utilise dans les proverbes, les lois scientifiques ou pour exprimer un fait, une réflexion considérés comme vrais dans toutes les époques.

        Je ne sais si je dois parler de courage ou d’imprudence, car j’avais alors dix-huit ans.

        Présent d’énonciation

        L’auteur ou le narrateur souhaite exprimer ses pensées, les sentiments qu’il éprouve au moment où il écrit.
        C’est aussi le présent des dialogues.

        II) Les valeurs particulières :

        Tous les jours, nous étudions un texte sur Pompéi :

        Répétition, habitude

        Nous partons à Pompéi au mois de mai : Futur proche

        7 septembre 2010

        Séquence 1 : L'autobiographie

        Voici en téléchargement, les fiches distribuées en cours hier :

        sequence_1_troisi_me_fiches

        Publicité
        Français and co...
        Publicité
        Publicité